29 juillet 2009
La nuit précédente avait été, une fois de plus, sanglante.
Mais à la vue des victimes, les derniers survivants du hameau de GaG oscillaient entre réjouissances & inquiétudes, .
L'espoir était toujours là.
Chez les villageois ... comme chez les loups-garous.
Tenir ... tenir ... encore un peu & tout sera fini.
Mais avant, il fallait faire un dernier effort ... & pour cela il fallait créer un esprit de cohésion entre tout les gagiens restants.
Tous ? Evidemment non ... au moins l'un d'eux ne sera pas d'accord. Mais lequel ?
Tous se concertèrent, tous donnèrent plus ou moins leurs avis. Entre bluff, mensonges ou joué cartes sur tables ... chacun avait sa méthode pour arriver à ses fins ... bien différentes selon les esprits.
Qu'importe la méthode, l'un d'eux n'arrivait plus à communiquer avec ses voisins d'infortune. Lorsqu'il en croisait un, celui-ci le fuyait comme la peste ou alors s'il venait à prendre part à une conversation, les langues se liaient, laissant planer un lourd silence ...
Cet homme-là senti alors la menace qui se profilait à l'horizon ... ils avaient décidé de l'éliminer. Ils le croyaient loup-garou ...
Mais comment était-ce possible ? Comment avaient-ils pu en arriver à de telles conclusions ? Comment s'était-il mis dans un tel guêpier ?
C'est alors qu'il se mit en quête de persuader tout ses voisins. Des plus récalcitrants aux moins convaincus.
Il les supplia un à un.
Il tenta de leur prouver que sa seule passion, son seul intérêt dans la vie était le travail de la terre qu'il aimait tant & qu'avant le début de cette tragédie, il n'avait jamais entendu parler de loup-garou.
Il leur présenta preuve sur preuve, débouta toutes les accusations à son encontre, proposa des pistes bien plus crédibles ou fantaisistes ... mais rien n'y fit.
Ils avaient décidé.
Résignés, les gagiens n'attendaient plus que le soir tombe pour se réchauffer au feu du bûcher sur lequel ils comptait brûler un loup-garou.
Il aurait bien pu fuir face à l'évidence de sa mort prochaine, mais non.
De guerre lasse, abandonnant tout espoir, épuisé, les yeux hagards,
VERMINE n'était plus que l'ombre de lui-même.
Sans opposer de résistance, il se laissa trainer sur le bucher.
Les flammes léchèrent rapidement son corps, mais il était bien trop épuisé pour éprouver une quelconque douleur.
Sans bruit, il mourru ... un seul regard de pitié envers ses amis villageois & il retourna à la terre qu'il avait tant aimé ... comme tout simple villageois.
50 petits gagiens sur GaG étaient allés, un d’eux se retrouva esseulé, sur le bûcher s'en est allé – il n’en resta plus que
6 !
Les loups-garous ont jusqu'à
vendredi 31 juillet 2009 22h00 pour me désigner leur victime de la nuit.
La sorcière sera contactée en temps & en heure & aura jusqu'à
samedi 1° août 2009 22h00 pour agir en conséquence.
Bonne nuit & ... douce nuit