Gare aux Garous ! Index du Forum Gare aux Garous !
Votre mission : Survivre.
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des habitants de ThiercelieuxListe des habitants de Thiercelieux   Groupes d'habitantsGroupes d'habitants   S'enregistrerS'enregistrer 
 Galerie  GradesGrades  IdentitéIdentité   S'identifier pour vérifier ses missivesS'identifier pour vérifier ses missives   S'identifierS'identifier 
Gare aux Garous ! Index du Forum

Coup de froid - Nuit 3

 
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Gare aux Garous ! Index du Forum -> Partie 125
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Solaris
Petite Fille
Petite Fille


Sexe: Sexe:Masculin
Inscrit le: 21 Juin 2008
Messages: 2671
Localisation: À l'ouest

MessagePosté le: 04 Juil 2010, 04:02    Sujet du message: Coup de froid - Nuit 3 Répondre en citant

Pas besoin de dire que je suis assez déçu du taux de non-votants (près de la moitié des joueurs). Je peux comprendre que vous soyez occupés, mais bon...... tant pis, j'imagine. Triste

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *


Lorsqu’il s’agit d’interroger un suspect, tout enquêteur qui se respecte vous dira qu’il existe deux règles d’or paradoxales : intimider et mettre en confiance. L’intimidation vise à impressionner le suspect, le rendre inconfortable, tendu, nerveux. Il se rebiffera, répondra évasivement ou très sèchement. Une fois qu’il est bien « travaillé », on relâche soudain la pression en faisant preuve de sympathie et de compassion inattendue. Beaucoup de suspects se détendront alors de façon considérable, et seront plus prompts à lâcher l’information qui les incriminera. Tant la femme trompée par son mari que le membre des services secrets interrogeant un espion se serviront de ces deux armes létales. Lady Ysengrain ne maîtrisait que la première.

On avait installé une table au centre du salon, encadrée d’un somptueux fauteuil Louis XVI et d’une simple chaise en bois. Assumant la direction des opérations, Ysengrain s’était assise dans le fauteuil et invitait tour à tour chaque convive à s’asseoir sur la chaise, en face d’elle. Procédant avec méthode, elle notait tout dans un petit carnet, même les choses les plus anodines. L’exercice dura au moins deux bonnes heures pendant lesquelles elle retraça l’emploi du temps présumé de chacun des invités. Elle vérifiait régulièrement que les allégations de chacun étaient justes en demandant aux autres invités de confirmer ou d’infirmer tel ou tel propos.

Le résultat ne parut pas très probant. Tout juste avait-on pu reconstituer un vague emploi du temps invérifiable : certains avaient passé la fin de l’après-midi en cuisine, pour préparer le repas et dresser la table ; d’autres avaient continué à discuter dans le salon, tantôt absorbés par la lettre d’U.N. Owen, tantôt nouant des amitiés avec des personnages haut placés ; les derniers, finalement, avaient arpenté le manoir à la recherche d’un quelconque signe de vie de Solaris. Une fois ces informations reconstituées, Ysengrain demeura pensive. Aste crut bon de prendre la parole :

« Alors, madame, qu’avez-vous retiré de ces interrogatoires en règle?
- Je jongle présentement avec une idée intéressante, mais très inquiétante. J’aimerais toutefois entendre les conclusions des autres, à commencer par les vôtres, mon cher Aste.
- Je… moi?
- Oui, vous. Ne vous inquiétez pas : l’exercice n’a pas été inutile, et je crois qu’il sera susceptible de nous éclairer grandement! Bref, quelles sont vos conclusions?
- Eh bien… permettez-moi de parler pour moi.
- Faites, mon ami, faites.
- Très bien. Malgré les heureuses conclusions auxquelles nous étions parvenues plus tôt – nous avions estimé que la lettre d’U.N. Owen n’était qu’une facétie de Solaris – je ne pouvais me départir d’une légère inquiétude. De fait, je portai attention aux alentours, ce qui dans mon cas était le salon, où j’ai passé la fin de l’après-midi. Le dîner a été servi aux alentours de vingt heures, si je ne m’abuse.
- C’est cela, oui.
- Entre dix-sept heures – heure où notre conversation s’est terminée – et vingt heures, j’ai vu bon nombre de gens quitter le salon pour aller tantôt vers le hall, tantôt vers la cuisine, tantôt au deuxième étage. Je crois toutefois que ces « explorateurs » ont fini par retourner en cuisine, de sorte que seuls restaient au salon ceux qui avaient continué à discuter. Aucun d’entre nous n’a quitté le salon avant le début du repas, je crois.
- Ça concorde avec ce que vous et plusieurs m’ont dit. Qu’en concluez-vous?
- Et bien… sachant que ceux en cuisine étaient bien trop occupés par le repas pour tuer Azrael, et que ceux au salon ne l’ont pas quitté, on peut restreindre le champ des suspects à 5 ou 6 personnes.
- Ceux qui visitaient le manoir?
- C’est cela même.
- Merci, monsieur. Votre conclusion m’éclaire, quoique nous n’ayons pas du tout la même.
- Ah? Et quelle est la vôtre, je vous prie? »

Ysengrain se leva du fauteuil dans lequel elle était assise depuis quelques heures déjà et fit quelque pas vers la fenêtre. Dehors, la tempête faisait rage : un torrent de pluie aspergeait la vitre sans miséricorde. Dans un soupir, comme pour se donner confiance, elle reprit la parole :

« On ne m’a pas donné la tâche d’élucider un crime, mais trois.
- C’est plutôt vous qui vous l’êtes donnée, cette tâche-
- N’importe! Trois crimes donc, dont l’un semble moins important que les autres, mais n’est pas sans intérêts. Un, la mort d’Azrael. Deux, les meurtres de Balthy, Lawliet et Maurice. Trois, la lettre que voici. »

Elle désigna de la main la lettre trouvée au pied de l’escalier menant à l’étage.

« Deux meurtres et… une lettre? Vous êtes certaine qu’il vaille la peine de s’y attarder?
- Certainement. Je suis d’accord avec vous sur un point, M. Aste : il était impossible pour un membre des deux premiers groupes – appelons-les les « cuisiniers » et les « bavards » – de poignarder M. Azrael. Tout le monde s’entend sur ce point : les bavards n’ont pas quitté le salon avant que soit annoncé le dîner ; il leur était impossible de courir jusqu’à M. Azrael, le poignarder et revenir avant que Xinome et SebRock ne partent à sa recherche. C’est donc un « explorateur » qui a fait le coup.
- Très bien.
- Toutefois, il nous reste encore deux crimes. L’empoisonnement des trois convives, tout d’abord. La bouteille de vin étant restée quelque temps sur le comptoir de la cuisine, il n’était pas impossible d’y glisser discrètement quelque poison violent. Soyons réalistes : un meurtrier aurait-il pu le faire sans être vu des dix-huit autres invités? J’en doute. De fait, l’empoisonneur devait agir entre dix-huit heures – moment de l’ouverture de la bouteille – et dix-neuf heures trente environ. Tout porte à croire qu’U.N. Owen n’était donc pas parmi les « explorateurs », mais bien parmi les « cuisiniers »!
- Mais alors, comment aurait-il pu tuer M. Azrael sans se faire remarquer?
- Ça lui était impossible. Ce qui nous amène à une question épineuse. Mais passons. Le troisième crime : qui aurait pu placer les carabines à cet endroit?
- Un explorateur, sans doute. Ils avaient tout loisir de les placer là en revenant vers le salon après une virée à l’étage!
- Et pourtant, personne ne les a remarquées avant vous, M. Aste. Elles n’ont donc pas pu être placées ‘n’importe quand’.
- Nous devrions donc nous concentrer vers ceux qui sont revenus au salon en dernier? Si je me rappelle bien, il s’agissait de-
- Pas la peine. Même le dernier d’entre eux n’aurait pas pu placer les carabines. Qu’est-ce qui empêchait, après tout, un quelconque ‘bavard’ d’emprunter l’escalier et découvrir les carabines? Agir ainsi reviendrait à se dévoiler à coup sûr!
- Mais alors, qui?
- Un ‘bavard’ tout simplement. Supposons ceci : à dix-neuf heures trente, le dernier explorateur rejoint le salon, puis la cuisine. Ne restent que les bavards. À vingt heures, on sonne la cloche du repas. Pendant que 5 bavards rejoignent la salle à dîner, tout absorbés qu’ils sont par leur estomac, le dernier – U.N. Owen – ouvre la porte, installe les carabines préalablement placées à proximité, et court rejoindre les autres. Il est certain qu’on ne l’identifiera pas.
- … je ne vous suis pas. Vous avez-vous-mêmes affirmé que les trois groupes étaient « hermétiques ». Les cuisiniers étaient seuls en cuisine, les bavards, seuls au salon et les explorateurs ne se sont mêlés aux autres que très tard. Comment U.N. Owen pourrait-il être à trois endroits à la f- ah!
- Vous avez compris?
- Je… je crois, oui. Bon dieu! »

Certains invités, plus perspicaces que les autres, tressaillirent également. Ysengrain poursuivit, impitoyable :

« Il n’y a pas un meurtrier… mais trois. Au moins trois.
- Bon sang de bon sang! Mais nous sommes en danger de mort!
- Et c’est seulement maintenant que vous le réalisez? »

Un silence de mort se fit. La peur se lisait dans les yeux de tout le monde, et personne n’osait briser le silence. Puis, Aste reprit brusquement la parole :

« Un instant, madame…! Vous avez fait une erreur! »

Le visage d’Ysengrain afficha une naïve surprise :

« Ah bon? Dites.
- La lettre d’U.N. Owen… la deuxième. Celle que nous avons trouvé au pied de l’escalier.
- Continuez.
- Selon vos dires, elle a été placée là avant le repas… Pourtant, U.N. Owen y mentionnait la mort de Balthy, Lawliet et Maurice, absolument impossible à prévoir! »

Une lueur triomphale apparut dans les yeux d’Ysengrain. Un regard de rapace ayant retrouvé le mulot qui lui avait alors échappé.

« Tout à fait, M. Aste. Je suis bien aise que vous le remarquiez. Si le meurtrier ne peut avoir eu le temps de placer les carabines après le repas, il aurait pu ouvrir la porte du salon discrètement et y déposer la lettre tout récemment rédigée. Cela ne prend que quelques secondes et les chances veulent que le meurtrier ait pu passer inaperçu.
- Je vois.
- Mais je ne suis pas certaine qu’il ou elle ait voulu prendre une telle chance. Je vois une hypothèse bien plus plausible.
- … laquelle?
- Que le meurtrier ait gardé la lettre sur lui et l’ait tout simplement ‘trouvée’ avec les carabines.
- Vous… vous ne voulez pas dire que…
- Parfaitement. »

Elle fit quelque pas vers la table basse et ramassa une des Winchester.

« Vous êtes U.N. Owen, M. Aste. Ou l’un d’entre eux. Je suis prête à le parier.
- Non, vous faites erreur, je-!
- PAS UN MOT! »

Aste regarda autour de lui à la recherche d’un appui. Tous les visages s’étaient fermés et on le regardait désormais avec effroi et appréhension. Ysengrain poursuivit d’un ton acerbe et accusateur :

« J’ai été éminemment surprise que vous ayez insisté pour dormir à l’étage, malgré le danger qui courait. Je n’y vois qu’une seule explication : vous vouliez qu’on trouve la lettre, et ma démarche – barrer les portes du salon – aurait mis à mal votre mascarade!
- Je suis innocent, je vous assure!
- Assez de mensonges, M. Aste. Du reste, rassurez-vous: je ne suis pas une meurtrière. Je ne compte pas vous tuer. »

Elle pointa la carabine dans sa direction.

« Sortez.
- Je vous demande pardon?
- Vous m’avez parfaitement entendue. Vous sortirez de ce manoir que nous allons barricader. Les vitres sont solides, les verrous sont inattaquables et à votre âge avancé, je doute que vous ayez la force de briser quoi que ce soit. Du reste, le salon donne sur un escarpement rocheux inatteignable. Vous ne pourrez pas nous atteindre. Maintenant, sortez d’ici. »

On l’attrapa sans ménagement, on se dirigea vers le hall et on le jeta dehors. La porte se ferma derrière lui d’un ton mât. Aste se releva péniblement. Il était couvert de boue et trempé de la tête aux pieds, et n’avait pas mangé de la journée. Il grelottait. Titubant, il fit quelques pas devant lui, trébucha face contre terre et resta étendu une bonne minute.

On dit du froid qu’il prend aux tripes, qu’il ronge les os et qu’il entraîne les hommes vers un profond sommeil dont on ne se réveille pas. Une chose restait sûre, cependant.

Aste ne reverrait jamais le matin.


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *




Aste a été lynché par le village aujourd'hui. Il était le
Mari vieux jeu, Simple villageois.


Résultat des votes

Aste : 4 voix (Noyau, Winterspoon, Ysengrain x2)

Lokhlass : 2 voix (Bixive, Xinome)

Bixive : 1 voix (SebRock)
Narcisse : 1 voix (Janabis)
Noyau : 1 voix (Gaël)

Blanc : Lokhlass

N'ont pas voté: Ade, Aste, Canvellian, Elise, Filendra, Narcisse, sSerenity
N'ont pas participé: Aste


* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *


LES PERSONNAGES SUIVANTS SONT ACTIFS CETTE NUIT


> La voyante a jusqu'à lundi 5H pour sonder le joueur de son choix. Si elle est active, elle a jusqu'à dimanche 23H59 pour me désigner le joueur qu'elle souhaite empêcher d'agir cette nuit (j'avertirai le joueur en question au terme de ce délai), et jusqu'à lundi 5H pour forcer le joueur de son choix à voter comme elle l'entend.

> La sorcière a jusqu'à lundi 5H pour m'indiquer ce qu'elle souhaite faire de ses potions. Si elle dispose d'au moins une potion de vie, je lui transmets le nom de la victime lundi 0H01.

> S'il est actif, le salvateur a jusqu'à dimanche 23H59 pour me désigner celui qu'il souhaite sauver.

> Les loups-garous ont jusqu'à dimanche 23H59 pour m'indiquer le joueur qu'ils souhaitent dévorer. Ils ont également jusqu'à jeudi 23H59 pour m'indiquer le nom du joueur contre qui ils souhaitent utiliser le pouvoir anti-dévoilement, s'ils le désirent.

LE JOUR SE LÈVERA LUNDI À 5H DU MATIN (comprendre : 5h du matin, la nuit de dimanche à lundi).



* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *


Dernière édition par Solaris le 04 Juil 2010, 08:00; édité 5 fois
Revenir en haut
Voir l'identité de l'habitant Envoyer une missive MSN Messenger
Elise
Cupidon
Cupidon


Sexe: Sexe:Féminin
Inscrit le: 24 Juil 2009
Messages: 2602
Localisation: Somewhere with the truth

MessagePosté le: 04 Juil 2010, 04:09    Sujet du message: Répondre en citant

ohnoes /o\ jvenais pour voter jsuis en retard !!!
_________________
Ya des jours avec et des jours sans, ya plus de jours sans mais faut bien faire avec.
Revenir en haut
Voir l'identité de l'habitant Envoyer une missive MSN Messenger
Narcisse
Grand Méchant Loup
Grand Méchant Loup


Sexe: Sexe:Masculin
Inscrit le: 23 Aoû 2005
Messages: 7331
Localisation: Drancy

MessagePosté le: 04 Juil 2010, 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

J'étais persuadé de pouvoir voter en rentrant de mon week-end, je suis super désolé !!!!!!

Je me rattraperai promis Solaris !

_________________


J'aime beaucoup les Chrysanthèmes
Revenir en haut
Voir l'identité de l'habitant Envoyer une missive MSN Messenger
Montrer les messages depuis:   
Ce forum est verrouillé, vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Gare aux Garous ! Index du Forum -> Partie 125 Toutes les heures sont au format France heure d'hiver -- GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
subRed style by ktauber
Traduction par : phpBB-fr.com