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Les Péchés du père - Nuit 5

 
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Solaris
Petite Fille
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MessagePosté le: 11 Juil 2010, 04:02    Sujet du message: Les Péchés du père - Nuit 5 Répondre en citant



« Je ne tiens pas le coupable pour innocent, j’interviens contre celui qui a péché, contre ses enfants et ses descendants jusqu’à la troisième ou la quatrième génération. »
Exode, ch. 34, verset 7



Comme on aurait pu s’y attendre, on ne découvrit rien. Les poches de SebRock étaient vides : tout juste trouva-t-on une enveloppe décachetée, un peu plus sobre toutefois que les lettres rédigées par U.N. Owen. Peut-être y avait-il déjà eu quelques instructions ou informations compromettantes à l’intérieur, mais le prudent député s’en était débarrassé depuis. La fouille méthodique du bureau de Solaris se révéla un peu plus fructueuse. Un des tiroirs, fermé à clef, recelait une vingtaine de dossiers marqués d’une étoile et d’une date, le 21 juin, laquelle avait été soulignée au gros crayon. La demi-douzaine de fouineurs constatèrent avec inquiétude que chacun des dossiers portait le nom d’un d’entre eux, comme si Solaris avait voulu recueillir un maximum d’informations sur chacun de ses invités. Personne n’osa se risquer à parcourir chacun des dossiers. Les invités présents occupant pour la plupart de très hautes fonctions dans le pays, il était préférable que les détails de leur vie privée ne tombent pas dans l’oreille de n’importe qui. Certains subtilisèrent toutefois leur propre dossier, le parcoururent des yeux en frissonnant quelquefois, et le brûlèrent dans l’âtre qu’on avait allumé pour se réchauffer.

L’un d’entre eux, jeune homme dans la vingtaine et déjà l’une des figures de proue du Parti libéral britannique (certains lui prédisaient d’ailleurs un brillant avenir), sourit. Ils ne trouveraient rien. U.N. Owen en personne avait déjà passé toute la pièce au peigne fin, allant même jusqu’à monter de toutes pièces un dossier sur sa propre personne, remplaçant l’énorme volume que Solaris lui avait consacré. À quoi tout cela vous a-t-il servi, père ? À assouvir votre désir malsain de tout savoir sur les gens qui vous ont entouré ? Prépariez-vous un de ces coups de salaud dont vous seul avez le secret ? Du reste, l’homme était trop jeune pour que le dossier le concernant recèle quelque information juteuse. 'Jeune homme prometteur et ambitieux. A passé le plus clair de son enfance en Allemagne, bien que de nationalité britannique. A rejoint l'Empire à 17 ans.' Tout ça était connu du public. N'ayant rien à craindre et encore moins à cacher, il prétexta donc un malaise et en profita pour quitter la pièce.



* * *


Lorsqu’on revint enfin au salon, il était près de quatre heures. L’on s’attendait presque à y trouver quelque cadavre assassiné dans des circonstances impossibles, avec quatre témoins qui n’avaient rien vu. Il n’en fut rien. On trouva plutôt cinq convives alertes et inquiets, n’ayant visiblement pas fermé l’œil de la soirée. On allait fermer la porte et la verrouiller, lorsque soudain :

« Attendez! Il manque quelqu’un! »

On n’était que dix : deux personnes manquaient donc encore à l’appel. Le comte Von Nabis et M. sSerenity n’avaient plus donné signe de vie depuis quelques heures au moins. On tressaillit.

« U.N. Owen aurait donc tué-
- Non. Attention aux conclusions trop hâtives. »

C’était Ysengrain, qui avait pris place dans un fauteuil et affichait une expression pensive, mais résignée.

« Que voulez-vous dire ?
- Je veux dire qu’il est fort possible qu’un des deux – ou même les deux – se soit ‘éclipsé’ pour faire croire à sa mort, et en profiter pour nous tuer un à un sans courir le risque d’être démasqué. Ou pis : sans doute U.N. Owen croit-il le moment venu de tuer au grand-jour. Il prend donc la poudre d’escampette, se contrefichant de savoir si on le suspecte ou pas. Cela sous-tend qu’il a une arme, et qu’il profitera du silence de la nuit pour nous abattre. Sachant qu’il a sans doute quelques complices au moins, ça me semble plausible. Non, poursuivit Ysengrain, complétant froidement sa pensée, tant qu’on ne verra pas leurs cadavres dévorés par les mouches, il faudra présumer qu’ils sont les coupables. »

Les invités se regardèrent avec un certain malaise. Douter de tout le monde était une chose ; entendre Ysengrain accuser effrontément deux hommes très respectables d’être des bouchers sanguinaires en était une autre. Sceptique, Lady Elise demanda d’une voix mal assurée :

« On barricade les portes, donc ? En essayant de dormir un peu et en instaurant des tours de garde ?
- Non, pas cette fois-ci. Qu’il soit ici ou ailleurs, qu’il ait emprunté les traits du comte Von Nabis ou de M. sSerenity, ou qu’il se trouve plutôt avec nous dans cette pièce, U.N. Owen peut frapper n’importe quand. Prenons par exemple la lettre et les trois carabines déposées sur le palier un peu plus tôt aujourd’hui.
- Oui.
- Il est évident que ces carabines n’ont pas pu être apportées sur l’île. Personne n’avait de sac ou de valise suffisamment grosse pour dissimuler trois Winchester. Elles devaient s’y trouver. L’un d’entre vous a-t-il remarqué une quelconque arme à feu lors de votre exploration du manoir ? »

On secoua la tête.

« Bien. C’est donc qu’elles avaient été préalablement cachées – peut-être sous quelque latte du plancher, peut-être dans quelque bureau fermé à clef, ou derrière quelque tableau, je ne sais. Toujours est-il qu’U.N. Owen, quel qu’il soit, devait avoir une connaissance particulièrement précise des lieux. Nous ne pouvons lui laisser l’initiative, car il serait alors en parfait contrôle de la situation. Il va falloir bouger, et être aux aguets.
- Que suggérez-vous, alors ?
- Nous allons partir à la recherche de nos deux absents. Quelle que soit leur situation, nous ne gagnerons rien à rester immobiles, et plus on aura d’informations, mieux on sera. Allons-y! »

On confia les armes à feu à trois invités, lesquels étaient attentivement surveillés par deux invités chacun. On ouvrit la porte du salon, monta à l’étage, et avança à pas feutrés le long du couloir. Toutes les chambres furent ouvertes et inspectées, mais dans tous les cas, pas d’âme qui vive. On parvint au fond du couloir, la dernière porte donnant au premier étage, dans l’aile ouest du bâtiment. Une volée d’escaliers descendait dans la pénombre quasi-totale, et c’est avec grandes précautions qu’on en descendit les marches. Celles-ci offraient un grincement inquiétant ; les convives étaient pris entre deux feux. D’un côté, l’obscurité menaçante, d’où le danger pouvait survenir à tout moment de la part d’un comte ou d’un sSerenity enragé. De l’autre, la menace d’un traître dans leur rang se faisait autrement plus présente à chaque pas esquissé.

L’aile ouest était autrement plus petite que l’entrée du château. Outre un second hall, on trouvait une grande salle qui aurait pu servir de salle à dîner, mais qui avait été, semble-t-il, convertie en salle de bal. Quelques tables avaient été écartées dans un coin, des bouteilles d’alcool divers se trouvaient sur des étagères derrière un bar et un piano à queue occupait le coin opposé à la porte. La salle était vide, mais on prit tout de même le temps d’aller jeter un coup d’œil sous les tables et jusque dans le piano. Rien n’était laissé au hasard.

On allait rentrer bredouille, lorsque quelqu’un, par souci d’exactitude, par perfectionnisme ou pour quelque noir dessin, alla ouvrir la porte d’entrée. Il étouffa un cri. On se rua à l’entrée, et ce qu’on vit était à glacer le sang. Dehors, par terre, trempés de boue et de neige gisaient les corps inertes de Von Nabis et sSerenity. Le comte était effondré sur le ventre, le dos visiblement tailladé. sSerenity était quant à lui couché sur le flanc, faisant en quelque sorte face aux autres convives qui regardaient la scène éberlués. Tous deux tenaient un couteau à la main. Le tableau donnait froid dans le dos.

On resta là quelques minutes, ne sachant trop que faire et tentant de se remettre du choc, mais on décida finalement de transporter les corps transis à l’intérieur. Le corps de sSerenity – on pouvait le voir, maintenant – semblait avoir été frappé à répétition, laissant voir quelques trous dans ses vêtements. Le comte, quant à lui, ne semblait avoir reçu qu’un seul coup, sur le dos. La pluie et le vent s’étaient chargés d’effacer la majeure partie du sang. Tout juste pouvait-on voir quelques taches sur leurs vêtements.

Ysengrain semblait soucieuse. Lady Noyau prit la parole :

« Peut-on savoir ce qui vous préoccupe ?
- À part les deux cadavres que nous venons de trouver, vous voulez dire ?
- Ne faites pas la maligne. Depuis le début de la soirée, vous avez accueilli la mort – ou plutôt le meurtre, devrais-je dire – d’une dizaine d’entre nous sans froncer l’ombre d’un sourcil. En toute autre circonstance, je comprendrais aisément que la vue de deux cadavres puisse créer un… certain inconfort, si vous me permettez l’euphémisme. Pas maintenant, pas vous.
- … vous avez raison, je suis préoccupée. En fait, j’aimerais bien savoir ce que – tous – vous pensez de tout cela. »

On hésita quelque peu, puis Winterspoon prit finalement la parole :

« Eh bien… ils ont tous deux été trouvé avec le couteau à la main, ce qui à première vue pourrait indiquer qu’ils se sont entretués, mais…… j’ai du mal à y croire.
- Moi aussi. Expliquez-vous.
- La nature des blessures m’interpelle tout particulièrement. Déjà, sSerenity semble avoir été attaqué à plusieurs reprises. Supposons, par exemple, que sSerenity donne un fatal coup de couteau dans le dos de monsieur le comte. Comment celui-ci a-t-il trouvé la force de répliquer de si belle façon ? Et pourquoi diable sSerenity se serait-il laissé faire ? De même, à supposer cette fois que sSerenity ait été frappé en premier une bonne demi-douzaine de fois. Comment a-t-il pu frapper le dos du comte d’une telle vigueur qu’un seul coup a suffi pour l’envoyer au tapis ? Deuxième élément étrange : comment ont-ils tous deux trouvé la force de garder le couteau dans la main jusqu’à leur dernier souffle, puisque la mort n’a semble-t-il pas été immédiate ?
- Qu’en concluez-vous ?
- J’en conclus qu’U.N. Owen souhaite nous faire croire qu’ils se sont entretués, mais qu’en fait ils aient été tués par une troisième personne, qui aurait ensuite créé cette habile mise en scène.
- Bien. Je suis parvenue à cette conclusion également. On aurait aussi pu rajouter le fait cocasse que leurs cadavres se trouvent dehors avec une porte fermée. Pourquoi diable auraient-ils jugé bon de s’entretuer dehors, sous la pluie et la tempête ?
- Voilà.
- Et pourtant, c’est justement ce qui me préoccupe! Je repense au stratagème de SebRock. Tout indiquait qu’un passage secret avait été emprunté, mais en adoptant le point de vue du meurtrier, on pouvait conclure que non. Ici encore, la mise en scène est trop simpliste. Un couteau dans les mains : voilà tout ce qui nous laisse croire qu’ils se sont entretués. Au contraire, les indices nous portant à conclure qu’une troisième personne – U.N. Owen – s’avère responsable sont nombreux. Aussi étrange que cela puisse paraître, je serais donc d’avis que le meurtrier cherche plutôt à nous faire croire à la culpabilité de la troisième personne!
- Mais alors, pourquoi déguiser le fait qu’ils se soient entretués ? Qu’est-ce que ça peut bien changer ?
- J’y reviens, et je dois avouer que l’hypothèse que je privilégierais présentement n’a rien de rassurant. Mais tout d’abord, M. Winterspoon, je vous demanderais de clarifier votre hypothèse : si la mort du comte et de M. sSerenity est vraiment due à une troisième personne, qui a fait le coup ?
- N’importe lequel d’entre nous, non ?
- Mais au contraire! La moitié d’entre nous ont passé le plus clair du temps dans le bureau de Solaris, les autres sont descendus au salon. Bien sûr, certains d’entre nous se sont absentés momentanément, mais pas suffisamment du moins pour avoir le temps de tuer deux adultes vigoureux et d’élaborer cette mise en scène compliquée. Trouver un second couteau, traîner les corps à l’extérieur : tout ça demande du temps. Et d’ailleurs, je vous invite à vous examiner les uns les autres. Pas une trace de boue sur quiconque d’entre nous. Personne parmi nous dix n’a pu élaborer cette mise en scène, car ses chaussures auraient alors été recouvertes de pluie et de glaise. »

La logique d’Ysengrain était d’une clarté sans appel. Winterspoon reprit la parole :

« Mais donc… si aucun de nous n’a commis de double-meurtre… qui a tué Von Nabis et sSerenity ? M. Aste, peut-être ?
- Ne dites pas de conneries. M. Aste est trop vieux pour tenter quoi que ce soit. S’il est encore vivant. À son âge, on ne survit pas longtemps dehors par un temps pareil!
- Mais alors, qui ?
- Voyons voir, ce n’est aucun de nous dix, et pas non plus messieurs Solaris, Azrael, Balthy, Lawliet, Maurice, Aste, Lokhlass, Xinome et SebRock. Je doute que quelqu’un d’autre que nous se trouve sur l’île. Je doute également que ces deux là se soient entretués.
- Mais vous venez d’écarter tout le monde!
- Non. Il ne reste qu’une seule possibilité. Écartez toutes les impossibilités, tous les mensonges, tous les artifices et les faux-semblants, et il ne restera qu’une hypothèse qui, si improbable qu’elle soit, ne peut être que la vérité.
- Et quelle est cette hypothèse ?
- Que monsieur le comte ou que M. sSerenity soient les meurtriers.
- Mais vous venez tout juste de dire qu’ils ne se sont pas entretués!
- Ha! Qui vous dit qu’ils sont tous les deux morts ?
- … quoi!?
- Entre deux heures trente du matin et quatre heures, chacun d’entre nous a été laissé à lui-même. Certains ont rejoint le salon, d’autres ont fouillé le bureau de Solaris. À un moment, le comte Von Nabis s’absente du bureau pour faire je-ne-sais-quoi. Un peu d’exploration au premier étage, peut-être. M. sSerenity le rejoint un peu plus tard pour une quelconque raison. L’un des deux assassine l’autre, puis dans un plan absolument machiavélique, se fait aussi passer pour mort. Bien sûr, pour ne pas mourir de froid, il attend qu’on passe dans le coin pour s’étendre dehors dans la boue.
- Pourquoi tenter une chose pareille ?
- Pour pouvoir agir inaperçu, tout simplement! Qui se méfierait d’un cadavre ? On le laisserait sans surveillance et libre d’agir à sa guise. Si ça se trouve, ils sont tous les deux vivants, mais j’en doute.
- Mais alors…
- Un seul moyen de vérifier. »

À ces mots, elle donna un grand coup de pied dans le corps le plus proche, qui se trouvait être celui du comte. Aucune réaction. Elle le toucha. Le corps était complètement froid.

« Celui-là semble bien mort. »

Elle se tourna maintenant vers le cadavre de sSerenity :

« Eh bien, monsieur U.N. Owen, je crois qu’on vous a enfin trouvé! Vous êtes plus jeune que je ne le pensais, je dois l’avouer, mais vous ferez l’affaire, rassurez-vous. »

On attendit un instant, le cœur battant la chamade. Puis finalement, une jambe remua. Stupéfaits, les invités purent voir celui qu’ils avaient cru mort l’instant d’avant se lever calmement. sSerenity avait un sourire mauvais sur le visage et l’expression de celui qui se sait démasqué et qui n’a plus rien à cacher.

« Hélas pour vous, je ne suis pas U.N. Owen.
- Cessez vos balivernes, M. sSerenity, vous êtes démasqué!
- Oh, je ne nie rien », souligna-t-il dans un grand geste. Il fit quelques pas. « J’ai tué monsieur le comte que voilà, je l’avoue. Je précise simplement : je ne suis pas U.N. Owen.
- Donc vous reconnaissez avoir au moins un complice encore en vie !? Votre conduite est insensée ! Pourquoi n’avez-vous pas reconnu être U.N. Owen, histoire de donner à votre complice une longueur d’avance sur nous, en plus de l’effet de surprise ?
- Parce que vous savez désormais qu’il en reste encore un. Au moins un, précisa-t-il dans un rictus. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle sans la souffrance et la paranoïa qui l’accompagne. Du reste, vous ne l’arrêterez pas. Vous ne l’arrêterez jamais. Vous allez simplement mourir, tous. Et souffrir jusqu’à votre pathétique dernier souffle. »

À ces mots, il se rua vers la porte, culbuta deux convives qui en bloquaient l’accès, l’ouvrit à la volée et prit la fuite au pas de course, à travers la tempête. Ses pensées zigzaguaient dans sa tête, aussi vite que les vents alentours. Peut-être y suis-je allé trop fort ? La haine que j’ai montrée était-elle surjouée ? N’importe. Ça devrait les distraire un peu. J’espère avoir bien joué mon rôle, U.N. Owen. Le reste repose sur tes épaules.

Un coup de feu, loin derrière lui. Une douleur lancinante. Il s’écroula, face contre terre. Il pensa à la mort, à l’enfance qu’il n’avait jamais eue, à ce naufrage, il y a si longtemps de cela. Il pensa à l’été, au chant des cigales, à la douce quiétude d’un coucher de soleil. À son amie d'enfance, qui, avait-il réalisé un peu trop tard peut-être, sentait le lilas.

Il pensa à son père.




« On ne peut pas mettre à mort des parents pour des péchés commis par leurs enfants, ni des enfants pour des péchés commis par leurs parents ; un être humain ne peut être mis à mort que pour ses propres péchés »
Deutéronome, ch. 24, verset 16



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sSerenity a été lynché par le village aujourd'hui. Il était le
Fils caché de Solaris, Loup-garou.

Vous n'êtes plus que dix.


Résultat des votes

sSerenity : 7 voix (Bixive, Canvellian, Gaël, Narcisse, Winterspoon, Ysengrain x2)

Bixive : 1 voix (Filendra)
Filendra : 1 voix (sSerenity)
Ysengrain : 1 voix (Ade)

Blanc : (Noyau)

N'ont pas voté : Elise


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LES PERSONNAGES SUIVANTS SONT ACTIFS CETTE NUIT


> Si elle est survivante, la voyante a jusqu'à lundi 5H du matin pour sonder le joueur de son choix.

> Les loups ont jusqu'à lundi 5H du matin pour me désigner leur victime de la nuit.

LE JOUR SE LÈVERA LUNDI À 5H DU MATIN (comprendre : 5h du matin, la nuit de dimanche à lundi).


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Musique d'accompagnement : Tsumugibanashi (Onoken)


Je ne sais pas du tout ce que signifie le titre (y a-t-il un Japonais dans la salle ? Tire la langue), mais ce morceau est pour moi bien plus émouvant que tous les mélodrames tragiques à la noix, avec orchestre derrière. Tout est en retenue, les silences contribuant autant à l'émotion que la musique, et le tout confère à l'extrait une douce, mais indéniable mélancolie. Et puis bon, quiconque n'est pas ému, ou pour le moins touché, par le passage 1:43-1:54 n'a pas de coeur. ^_^
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Elise
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MessagePosté le: 11 Juil 2010, 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

N'en déplaise à certains, j'étais vraiment de mariage ce week-end et je viens seulement de revenir à la civilisation, quand je me donne la peine de préciser pourquoi je ne viendrai pas, je trouve ça déplaisant de lire que ça ne sert à rien.
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Ya des jours avec et des jours sans, ya plus de jours sans mais faut bien faire avec.
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