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Nuit 3 ~ Enigmes dans l'obscurité

 
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Lùthien
Cupidon
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MessagePosté le: 16 Fév 2016, 21:03    Sujet du message: Nuit 3 ~ Enigmes dans l'obscurité Répondre en citant

Nuit 3 : Enigmes dans l'obscurité


Quand Bilbo ouvrit les yeux, il se demanda s'il les avait effectivement ouverts : il faisait tout aussi sombre que quand il les avait fermés. Il n'y avait personne où que ce fût auprès de lui. Imaginez sa peur ! Il n'entendait rien, ne voyait rien, et il ne pouvait rien sentir que la pierre du sol.

Très lentement, il se redressa et se mit à tâtonner à quatre pattes jusqu'à ce qu'il eût touché la paroi du tunnel ; mais ni en montant ni en descendant il ne put rien découvrir, rien du tout ; aucune trace de gobelins, aucune trace de nains. La tête lui tournait, et il était loin d'être certain même de la direction qu'ils suivaient au moment de sa chute. Il devina de son mieux et rampa un bon bout de chemin, jusqu'au moment ou sa main rencontra soudain un objet qui lui parut être un minuscule anneau de métal froid, gisant sur le sol du tunnel. Il mit l'anneau dans sa poche presque machinalement, l'objet ne paraissait certes d'aucune utilité sur le moment. Il n'alla pas beaucoup plus loin, mais s'assit sur le sol froid pour s'abandonner un long moment à un complet désespoir.
Au bout d'un moment en tâtant toutes ses poches, sa main tomba sur la garde de son épée - ce petit poignard qu'il avait pris aux trolls et qu'il avait complètement oublié ; heureusement, les gobelins ne l'avaient pas remarqué, du fait qu'il le portait à l'intérieur de sa culotte.

Il la sortit alors. Elle jeta un éclat pâle et terne : « Elle a donc une lame elfique, elle aussi, pensa-t-il ; et les gobelins ne sont pas très près, mais cependant pas assez loin. »





« Retourner en arrière ? se dit-il. Cela ne vaudrait rien ! Aller de côté ? Impossible ! En avant ? C'est la seule chose à faire ! Allons-y ! »

Il se releva donc et se mit à trotter, tenant sa petite épée devant lui et tâtant la paroi, tandis que son cœur battait la chamade.
Assurément, Bilbo était dans une position critique. Le tunnel semblait n'avoir point de fin.
Il poursuivait ainsi son chemin, descendant toujours ; mais il n'entendait aucun son de quoi que ce fût, hormis de temps à autre le bruissement d'une chauve-souris passant près de ses oreilles, ce qui le fit sursauter au début, mais qui devint trop fréquent par la suite pour s'en préoccuper. Je ne sais combien de temps il continua ainsi, détestant avancer, mais n'osant s'arrêter ; il continua, continua, jusqu'à ce que sa fatigue devînt presque de l'épuisement. Il avait l'impression d'avoir marché jusqu'au lendemain, et, par-delà le lendemain, jusqu'aux jours suivants.
Soudain, sans aucun signe préalable, il trotta, foc ! dans de l'eau ! Brrr ! elle était d'un froid glacial. Il s'arrêta pile.
« C'est donc une mare ou un lac, et non une rivière souterraine », se dit-il.

Il n'osait pourtant patauger dans les ténèbres. Il ne savait pas nager ; et il imagina aussi de vilaines et visqueuses choses, avec des yeux protubérants et aveugles, en train de se tortiller dans l'eau.

Au plus profond de ces lieux, près de l'eau noire, vivait le vieux Gollum, une petite et visqueuse créature. C'était Gollum - aussi ténébreux que les ténèbres, à l'exception de deux grands yeux pâles et ronds dans son visage mince. Il avait une petite barque, et il se promenait silencieusement sur le lac Il aimait la viande. Il appréciait les poissons et les gobelins, quand il pouvait s'en procurer
En fait, Gollum vivait sur un îlot de rocher gluant au milieu du lac. A ce moment, il observait de loin Bilbo avec ses yeux pâles, semblables à des télescopes. Le hobbit ne pouvait le voir, mais il s'interrogeait énormément au sujet de Bilbo, car il voyait bien que ce n'était aucunement un gobelin.

Gollum monta dans sa barque et partit comme un trait de son île, tandis que Bilbo était assis sur le bord, complètement démonté, au bout de sa route et de son rouleau. Soudain, s'avança Gollum, qui chuchota d'une voix sifflante :

« Par ex-s-s-semple, que je s-s-ois tout éclabous-s-sé, mon trés-s-sor ! A c-c-ce que je vois, voici un fes-s-stin de choix ; au moins un morceau s-s-savoureux, gollum ! »
Quand le sifflement atteignit ses oreilles, le hobbit crut jaillir de sa peau, et il vit soudain les yeux pâles braqués sur lui.

« Qui êtes-vous ? » s'écria-t-il, brandissant devant lui son épée.

« Je suis M. Bilbo Baggins. J'ai perdu mes nains, j'ai perdu le magicien, et je ne sais pas où je suis ; et je ne tiendrais pas à le savoir, si seulement je pouvais sortir d'ici. »
« Sss, dit Gollum, qui se fit très poli. P't-être que tu restes là à bavarder avec ça un peu, mon trés-s-sor. Ça aime peut-être les énigmes, peut-être oui ? »


Il désirait paraître amical, en tout cas pour le moment.
« Ça doit faire un concours avec nous, mon trésor ! Si le trésor demande et que ça ne réponde pas, on le mange, mon trésor. Si ça nous demande et qu'on ne réponde pas, alors on fait ce que ça veut, hein ? On lui montre comment sortir, oui ! »
« Commencez », dit Bilbo, qui acceptait le défi contrarié.

Gollum dit donc de sa voix sifflante :
« Qu'est-ce qui a des racines que personne ne voit
Qui est plus grand que les arbres,
Qui monte, qui monte,
Et pourtant ne pousse jamais ? »


« C'est facile ! »
dit Bilbo.
« Une montagne, je suppose. »

« Ça devine facilement ? »
« Trente chevaux sur une colline rouge ;
D'abord ils mâchonnent,
Puis ils frappent leur marque.
Ensuite ils restent immobiles. »


« Connu, connu ! » s'écria Gollum.
« Les dents ! les dents ! trésor ; mais on n'en a que six ! »

Puis il posa une seconde question :

« Sans voix, il crie ;
Sans ailes, il voltige ;
Sans dents, il mord ;
Sans bouche, il murmure. »

« Le vent, le vent, naturellement, »
répondit Bilbo sans hésiter.

Gollum fut déçu une fois de plus ; et alors il commença d'être fâché et aussi d'en avoir assez du jeu. Celui-ci lui avait donné très faim, en vérité. Cette fois, il ne retourna pas à la barque. Il s'assit dans le noir près de Bilbo, ce qui mit le hobbit extrêmement mal à l'aise et lui retira tous ses moyens.

« Il faut que ç-ç-ça nous pose une ques-s-stion, mon trésor, s-s-si, s-s-si, s-s-si. Jus-ste une ques-stion de plu-s à deviner, s-si, s-si », dit Gollum.

Mais Bilbo était tout simplement incapable de penser à aucune question, à côté de cette vilaine chose humide qui le tripotait et lui donnait des bourrades. Il se gratta, il se pinça ; mais il ne pouvait toujours penser à rien.
Bilbo se pinça et se donna des claques ; il serra sa petite épée ; il fouilla même dans sa poche de l'autre main. Là, il trouva l'anneau qu'il avait ramassé dans le passage et qu'il avait oublié.

« Qu'ai-je dans ma poche ? » dit-il tout haut.
« Pas de jeu ! pas de jeu ! » s'écria Gollum de sa voix sifflante.
« C'est pas de jeu, mon trésor, si ? De demander ce que ça a dans ses s-sales petites poches-s ? »
Bilbo, voyant ce qui s'était passé et n'ayant rien de mieux à proposer, s'en tint à sa question :
« S-s-s, » siffla Gollum.
« Ça doit nous le donner en trois, mon trésor. »
« Très bien ! Allez-y ! »
dit Bilbo.
« Des mains ! »
« Faux » dit Bilbo, qui venait heureusement de retirer sa main.
« Devinez encore ! »
Gollum siffla de plus belle, plus décontenancé que jamais.
Il pensa à tous les objets qu'il gardait lui-même dans ses poches : des arêtes, des dents de gobelins, des coquillages humides, un bout d'aile de chauve-souris, une pierre aiguë pour aiguiser ses crocs, et autres vilaines choses. Il essaya de se représenter ce que les autres gens pouvaient garder dans leurs poches.
« Un couteau ! » dît-il enfin.
« Faux ! » répondit Bilbo, qui avait perdu le sien quelque temps auparavant. « Dernière réponse ! »
« Le délai est épuisé ! » Enchaina-t-il finalement devant l’absence de réponse de Gollum.
« Une ficelle, ou rien ! » cria Gollum
« Ni l'un ni l'autre », s'écria Bilbo, extrêmement soulagé.


Sur quoi, il se mit vivement debout, s'adossa à la paroi la plus proche et tendit devant lui sa petite épée. Il sentait qu'il ne pouvait être certain que cette chose visqueuse tiendrait parole au moment crucial.
Finalement, Bilbo ne put attendre plus longtemps.
« Alors ?» dit-il.
« Et votre promesse ? Je veux partir. Vous devez me montrer le chemin. »
« On a dit ça, trésor ? Montrer au vilain petit Baggins comment sortir, oui, oui. Mais qu'est-ce que ça a dans ses poches, hé ? Pas de ficelle, trésor, mais pas rien. Oh non ! Gollum ! »
« Ne vous occupez pas de cela, »
dit Bilbo.
« Une promesse est une promesse. »


Gollum se mit alors à farfouiller dans une petite sacoche qui portait à la taille. Et soudain, il poussa un cri rauque, qui le fit frissonner.
« Où est-ce ? Où est-c-c-ce ? C'est perdu, mon trésor, perdu, perdu ! Malédiction, qu'on soit anéanti ! Mon trésor est perdu ! »
« Qu'y a-t-il ? » Demanda Bilbo. « Qu'avez-vous perdu ? »
« Ça ne doit pas nous le demander »
, répondit Gollum d'une voix perçante.
« Pas son affaire, non, gollum ! C'est perdu, gollum, gollum. »

« Oh, eh bien, s'il s'agit de questions ordinaires, j'en ai posé une le premier », répondit Bilbo.
« Qu'avez-vous perdu ? Dites-moi cela.»
« Qu'est-ce que ça a dans ses poches ? »

Mais à ce moment la lumière dans les yeux de Gollum était devenue un feu vert et elle s'approchait rapidement furieux. Il avait au cœur une telle rage causée par sa perte et ses soupçons que nulle épée ne lui faisait plus peur.





Il fourra la main gauche dans sa poche. L'anneau lui parut très froid comme il se glissait doucement à son index tâtonnant.

Le sifflement était juste derrière lui. Il se retourna alors et il vit monter le long de la pente les yeux de Gollum, semblables à de petites lampes vertes. Terrifié, il tenta de courir plus vite, mais soudain ses orteils butèrent contre une aspérité du sol, et il tomba tout de son long sur sa petite épée.


En un instant, Gollum fut sur lui. Mais avant que Bilbo n'eût pu rien faire, retrouver son souffle, se redresser ou agiter son épée, Gollum passa sans lui prêter la moindre attention, jurant et chuchotant dans sa course.
« Que ça soit maudit ! maudit ! maudit ! » sifflait Gollum.
« Que le diable emporte le Baggins. Ça a disparu ! Qu'est-ce que ça a dans ses poches ? Oh, on le devine, on le devine, mon trésor. Il l'a trouvé, oui, sans nul doute. Mon cadeau d'anniversaire. »

Soudain, Gollum s'assit et se mit à pleurer, avec un son sifflant et des gloussements horribles à entendre. Bilbo s'arrêta et se plaqua contre la paroi du tunnel.
« Eh bien, cessons de discuter, trésor, et dépêchons-nous. Si le Baggins est parti de ce côté, il faut qu'on y aille vite voir. Allons-y ! Ce n'est pas loin à présent. Vite ! »


D'un bond, Gollum se leva et il partit rapidement en traînant les pieds. Bilbo courut derrière lui, toujours avec précaution, bien que sa crainte principale fût à présent de buter contre une autre saillie et de tomber avec bruit. L'espoir et l'étonnement tourbillonnaient dans sa tête. Il semblait que l'anneau qu'il avait fût un anneau magique : il vous rendait invisible !
Ils poursuivirent ainsi leur chemin ; Gollum flic-flaquait en tête, sifflant et jurant ; Bilbo suivait, aussi silencieusement que le peut un hobbit.

Il s'arrêta finalement près d'une ouverture basse, sur leur gauche en montant.
« C'est là. C'est le chemin de la porte de derrière, oui. Voici le passage ! »

Gollum avait amené Bilbo à la sortie, après tout, mais le hobbit ne pouvait passer ! Gollum s'était assis, arqué juste dans l'ouverture, et ses yeux luisaient froidement dans son visage, tandis qu'il se balançait de droite à gauche et de gauche à droite entre ses genoux.

Le hobbit cessa presque de respirer et se raidit lui aussi. Il était aux abois. Il lui fallait absolument s'échapper de ces horribles ténèbres pendant qu'il lui restait un peu de forces. Il devait transpercer cet être répugnant, éteindre ses yeux, le tuer. L'autre voulait le tuer, lui. Non, le combat n'était pas loyal. Il était invisible, à présent. Gollum n'avait pas d'épée.
Il frémit. Et alors, en un autre éclair aussi rapide, comme soulevé par une nouvelle force et une nouvelle résolution, il bondit.

« Voleur, voleur, voleur ! Baggins ! on te hait, on te hait, on te hait à jamais ! »

Détalant aussi vite que ses jambes pouvaient le porter, il déboucha soudain dans un endroit découvert : quelques marches descendaient dans une vallée étroite, entre deux hautes montagnes ; le soleil venait de derrière un nuage et éclairait brillamment la face extérieure de la porte qu’il venait de passer. Bilbo s'était échappé.




Résultats du bûcher


(5) Zanzibar < Cyril, Carabosse, Nadoue, Sherbrooke, Nayrolf
(1.5)NK < Narcisse
(1) Nayrolf < NK
(1) Sherbrooke < Zanzibar
(1) Narcisse < Janabis

Tout le monde a participé.
N'ont pas voté : Fleur mais c'est normal Clin d'oeil

Le Résolveur d'enigme ne souhaite pas utiliser le gain "Corbeau"

Zanzibar, la compagnie a décidé de t'éliminer,
Tu incarnais : Balin, Dwalin, les nains culte - Simple villageois









Enigme : Gorbaz
La réponse était 7 ans d'attente.
Gorbaz aura 29 ans & Boldog, 58 ans de plus, aura 87 ans, le triple.
Félicitation aux rares joueurs qui ont trouvé la réponse.

Un seul reçoit le gain : "le Redirecteur"
Utilisation nocturne soit 24h.
Le gagnant de l'énigme peut me désigner un joueur de son choix.
Tout pouvoir qui cible ce joueur, à ce moment-là, est alors redirigé vers un autre joueur également de son choix.
Le joueur dont le pouvoir a été redirigé, est prévenu sauf s'il s'agit d'un villageois sans pouvoir - bien évidemment (uniquement si le gain est utilisé).
Le joueur qui reçoit cette redirection n'est pas prévenu.
Le meurtre des loups peut être redirigé à condition que le Résolveur d'énigme me désigne par MP le nom du loup-garou qui fait le meurtre (seul le dernier MP lupin est pris en compte).





Fin de la nuit le mercredi 17/02 à 21h(HF)/15h(HQ).


Les loups et le salvateur, s'il est présent, ont jusqu'à 20h30 (HF)/14h30(HQ) pour effectuer leur action.
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